DOSSIER CONFIDENTIEL ”

Sallie Halley Lincoln

GRADE : Infirmière

••• HISTOIRE :

Date & Lieu de naissance : Le 14 Février 1985 à Washington
Origine : Américaine

Sallie Halley Lincoln, fille de Katie Connors et Phil Lincoln. Descendante adoptive du président Lincoln.

Chapitre 1: L'autoroute de ma vie filait tout droit devant, notre rencontre est un accident...

Assise dans une salle, je regarde les autres enfants me regarder bizarrement. Qu'est ce qu'ils me voulent Clarice? Je regardais ma poupée mais Clarice demeurait muette, la bouche cousue que j'avais grossièrement faite. Mais il n'y a que le silence pour me répondre. Ce froid et douloureux silence. Je ne devais pas avoir assez souffert lors des deux dernières années pour devoir supporter un silence qui m'angoissais à me comprimer la gorge, voulant m'empêcher de respirer. Et soudain, je sentais de nouveau ses mains sur ma gorge, qui serrais à vouloir me tuer. Dans un hurlement strident, je mis mes deux mains sur ma gorge alors que Clarice tombait au sol. Des femmes vinrent me voir et essayèrent de me desserrer les mains mais je continuais à crier tout en serrant ma gorge. Je ne sentis même pas la seringue se ficher dans mon bras alors que je m'endormais, assommé par le sédatif.

Je ne sais combien de temps je restais ainsi endormis mais au réveil, j'étais dans un lit au drap blanc comme j'avais je n'avais vu dans ma courte vie. Clarice était posé sur la table de chevet à côté de moi et une dame me regardait, avec un tendre sourire. Attrapant Clarice, je fixais cette femme. Qui était elle? Que faisait elle là? Où était maman? Ma petite maman, qui avait tant de fois essayé de me protéger de mon méchant papa. C'était lui, oui, mon propre père qui avait tant de fois essayé de me tuer. Il m'avait engendré et il n'était même pas capable de vivre avec moi. Mais je n'avais aucun souvenir des 4 jours qui venaient de passer. Je me redressais et la femme finit par me parler. Désolé de t'avoir fait peur Sallie, je suis Mademoiselle Connors, je vais prendre soin de toi. Et papa? Et maman? Tu n'as plus à t’inquiéter, tu est hors de danger.

Chapitre 2: Et sur mon front, tombe les larmes que le ciel pleure pour accompagner ma peine

Rouvrant les yeux, je les fixais sur le cercueil en face de moi. Ma mère était morte deux jours avant et aujourd'hui, avec mon père, j'enterrais ma mère. Certes, certaines mauvaises langues diraient que j'enterrais ma mère adoptive. Mais pendant ses 10 dernières années, elle était devenu une vraie mère pour moi. Essuyant les larmes qui coulaient, je me rappelais encore quand je l'avais appelé pour la première fois maman, alors que cela faisait déjà 3 ans que je vivais avec elle et son époux, Monsieur Lincoln... Que j'avais lui aussi, mis un peu de temps à appeler papa. Mais aujourd'hui, je pleurais plus qu'une mère, je pleurais une sauveuse. Une femme qui m'avait arraché à la mort. Katie était tout pour moi et à 18 ans, je venais de la perdre. Je me tournais vers mon père. Papa, dit aux journalistes de me laisser seule avec maman. Ce dernier baissa la tête et recula, entraînant les journalistes avec lui. M'avançant vers le cercueil, je posais ma main dessus avant d'y poser mes lèvres comme un dernier adieu. Jamais je ne pourrais oublier la femme qui m'avait aidé à surmonter la maltraitance, à croire en moi et mes compétences... Jamais je ne pourrais oublier ce que elle et son époux m'avaient offert: un amour vrai et sincère. Déposant la rose que j'avais à la main, je retrouvais mon père qui répondait aux questions des journalistes. Ce n'était pas tous les jours de descendre, même adoptivement, d'une si grande famille qu'est la famille Lincoln.

Une fois rentré à la maison, j'enlevais le ridicule châpeau que mon père m'avait obligé à mettre pour faire plaisir à maman. Il croyait au fait que du paradis, elle pourrait me voir. Personnellement, j'en doutais mais j'avais fait semblant de le croire pour ne pas le blesser et lui faire plus de peine qu'il n'en avait déjà. Je m'installais sur la table du salon. Ce n'était pas parce que ma mère venait de mourir que je pouvais me permettre de sécher les cours, elle n'aurait jamais accepté. Et puis, dans 1 mois, j'avais un examen très important: le bac. Hors de question de rater des cours, je n'aurais jamais pu aller sur la tombe de ma mère sans me sentir coupable. Alors que j'ouvrais mon livre, mon père posa un verre de lait chaud à côté de moi. Ta mère aurait voulu que tu boives sa. Merci papa. Travailles bien. Me mettant à réviser ma chimie, je pensais à mon prochain métier: je voulais devenir chirurgienne. Alors je travaillais dur pour réussir.

Chapitre 3: Il y a toujours suite à uneabsence...

Je sortis de ma voiture et fixais mon regard sur un petit rocher au large: The rock. De retour après 3 mois d'absences. Je sortis ma valise et ma mallette de mon coffre et abandonnais ma voiture, une petite ford de 8 ans, sur le parking. Malgré le fait que j'avais hérité d'une petite fortune à la mort de mon père, 2 ans plus tôt, je continuais à travailler à la prison de San Francisco. Je n'avais pas toujours voulu être infirmière dans une simple infirmerie mais depuis que j'avais eu un problème avec un patient que j'avais opéré, j'avais perdu foi en mon métier et en mes idéaux. C'est pour sa que j'étais venu soigner les petits bobos de personnes ayant transgressé la loi... Moi, Sallie Halley Lincoln, une des plus grande chirurgienne... Et voilà que j'avais faillit être tué parce qu'un détenu avait été un peu trop gentil avec moi. Je m'en étais sortis car un garde se trouvait toujours derrière la porte juste au cas où... Mais je m'étais quand même pris un coup d'éclat de verre dans l'épaule gauche. Après 3 mois d'arrêt et un test du VIH revenu négatif, je pouvais reprendre mon travail. Avançant vers le petit bateau qui m'attendait, je montais vite à bord, pressé de retourner au travail. Bonjour Docteur Kennedy. Bienvenue à bord. Merci Camille. Comment vont les enfants? Bien ma femme est pressé d'accoucher de la petite dernière. Je souris au capitaine. Nous nous étions de suite très bien entendu.

Arrivé sur le rocher, je pris de suite la direction de ma chambre. Je savais qu'elle était toujours à mon nom, le directeur avait eu la bonté de ne pas l'attribuer à quelqu'un d'autres étant donné que je ne partais que pour quelques mois. Ouvrant la porte, je me sentis de suite chez moi avec les quelques photos qui se trouvaient un peu partout et surtout, ma petite Clarice, qui ne m'avait jamais quitté, posé sagement sur la table de chevet. Posant mes affaires, je pris une grande inspiration et souris: il était bon de rentrer chez soit.

••• CARACTÈRE :
Que dire sur moi? Je crois que si jamais je vous dit tout ce que je sais sur moi, je risque de vous faire peur. Autant commencé par les défauts... Nan pas que j'en aille beaucoup, mais j'en ai quand même. Tout le monde a des défauts. Les miens c'est d'être trop gourmande, égocentrique, méfiante et surtout mesquine avec les détenus... Faut bien que je me venge de ce que l'un d'eux ma fait subir. Et pour pallier à ma faiblesse, je donne l'impression d'avoir une importante masse musculaire à nourrir... Sauf que c'est uniquement de la gourmandise. Même si je fais beaucoup de sport, je n'ais pas tant de muscle que cela. J'adore m'amuser lors des rares fois où c'est possible et on me le reproche par moment. Mais c'est pas grave, la vie est faite pour s'amuser et je compte bien en profiter avant d'être trop vieille pour le faire. Mais sinon, je me méfie grandement des personnes que je ne connais pas. Après ce qui m'est arrivé, vous ne me direz pas que j'ai tord quand même?

Mais j'ai aussi des qualités, ne vous inquiétez pas. Drôle, délicate, féminine et surtout généreuse. Mais il ne faut pas en abuser non plus car je fais toujours des petites recherches sur les personnes qui pourraient le mériter. J'aime parler et surtout rire avec les surveillants quand ceux ci passent me voir avec un détenu à soigner. Je suis d'ailleurs plus chaleureuse avec les surveillants qu'avec les détenus. Délicate, j'aime prendre un maximum soin de moi même si en prison ce n'est pas facile. Et je ne prends pas suffisamment soin de moi pour me permettre d'être orgueilleuse sur mon physique. Mais voilà, je prend quand même soin car c'est pas parce qu'on est en prison qu'on ne doit pas prendre soin de soi. Féminine, je ne manque jamais une occasion pour détacher mes cheveux ou mettre une jupe de tailleur... Même si j'évite car on sait jamais avec les détenus, autant homme que femme.

••• QUE PENSES-TU DE « THE ROCK » ?
Au début, je me sentais mal de me retrouver ici... Je ne trouvais pas cette prison très proche de ce que sont censé être les conditions de détentions dans un centre pénitencier... Éternelle idiote que j'étais... Mais depuis mon agression, je peux dire que mon avis a bien changé. Certes, j'ai été agressé mais une seule fois depuis mon arrivée. Alors je me fiche bien maintenant que les conditions soit un peu en dessous de la norme, tant qu'on tient les prisonniers loin de moi. Certes, je les soigne quand ils ont besoin de moi mais hors de question qu'ils restent à l'infirmerie si ils ne sont pas attachés au lien aux deux poignets et aux deux chevilles. J'ai été gentille une fois, je me suis faite baiser. Je vais pas recommencer de si tôt.

••• ES-TU CORROMPU ?
Non, ni traitement de faveur ni rien de quoi que se soit. Je sais mais c'est ainsi. Les prisonniers m'ont forcés à avoir un coeur de pierre alors j'aurais toujours mon coeur de pierre. Et j'ai pas dit de glace alors les bonnes intentions, ils peuvent se les mettre la où je pense, je ne serais pas gentille au fil des bonnes intentions. Alors hors de question de me laisser corrompre, ils peuvent toujours rêver.

UN PEU DE TOI ;

• Maintenant, la partie la plus facile.. Il va falloir nous dire encore un tas de choses ! Nope, je déconne ! Nous aimerions savoir où as tu connu le forum ? Via PRD, je fouinais et je suis tombé dessus. J'ai tout de suite eu envie de m'inscrire et me voilà. Aussi, ton identité. Mais t'en fais pas, nous ne bossons pas pour la CIA.. Du moins, pas moi ! Alors tu es Marianne ou Dori, tu as 19 ans, et tu penses venir au moins sept fois par semaine. Ah ! Comme tu es un gentil membre, tu as lu le règlement et tu sais que le code est : Validé par Kate. Et ton niveau RP, sur 10, tu te donnes combien ? 9/10. Voilà, c'est fini ! C'était pas si difficile que ça, hein ?