DOSSIER CONFIDENTIEL ”

Laroy Terrell Jackson

MATRICULE : RRF : 84601284

••• HISTOIRE :

Date & Lieu de naissance : 26 août 1984
Origine : Américaine
Spécialité : Euh... Aucune. Ah si... Il court le 100 mètres en moins de onze secondes et pousse 130 kilos sur un banc, ça compte? =D

No hope where I'm from...

Baltimore, la ville qui l’a vu naître une nuit d’été 1984 dans un univers qui ne laissait pourtant à priori en rien envisager la success story qu’a connu Laroy. C'est dans un quartier malfamé, ghetto noir de la ville la plus peuplée du Maryland, qu'il fut élevé dans une famille pauvre, dernier enfant d'une fratrie de cinq. Son enfance, marquée par le manque de moyen n’est pas malheureuse pour autant. Laroy et ses frères se serrent les coudes et parviennent à trouver leur place dans les rues. Les combines et les petits larcins deviennent très vite monnaie courante chez les Jackson avec la désertion rapide des bancs de l’école et pallient la frustration matérielle que leurs parents n’ont jamais pu combler. Son père, électricien, et sa mère, secrétaire, ont toujours déplorés le chemin qu’ont pris leurs enfants malgré tout le soin qu’ils portaient à leur inculquer une éducation, des valeurs et un amour plus que conséquents. C’est à l’adolescence que tout va réellement déraper alors que Laroy entre dans une bande de malfrats locale et rejoint ces aînés. La voie qu’il suit à l’époque aurait dû l’emmener derrière les barreaux où vers une mort violente bien plus tôt que prévu jusqu’à ce qu’un évènement ne fasse tout basculer.

Alors qu’il n’a que quinze ans, l’un de ses frères est abattu dans un règlement de comptes entre bandes rivales, faisant littéralement basculer tout son univers et provoquant une brutale prise de conscience chez lui. Laroy arrête ses méfaits et reprend peu à peu le chemin de l’école et une scolarité suivie. Si son deuil est fait, il laisse cependant des traces de rage et de détermination à s’en sortir… Elève très moyen, il intègre l’équipe de football de son lycée, à l’origine simplement pour séduire une jeune fille sans se douter que ce sera en réalité la révélation de sa vie… Fan des Ravens depuis gamin, il trouve dans ce sport des valeurs de pugnacité et de bataille, de sacrifice dans lesquelles il se retrouve pour forger plus qu’une passion : une véritable vocation. Doté de qualités athlétiques hors normes et d'un don inné pour le ce sport, entretenu et développé par son acharnement d'entraînement et de travail qui lui sert d'exutoire, Laroy se révèle très vite un sportif d’exception. Il devient bientôt une vedette locale et ses performances ne tardent pas à faire le tour de la ville, de l'Etat et bientôt du pays. Tout le monde le reconnait et le nom de ce jeune athlète d'exception qui fait bientôt les unes des journaux.

Trois ans plus tard, alors qu’il n’obtient même pas son diplôme de fin d’études de lycée, toutes les universités du pays sont sur ses talons et cherchent à lui faire rejoindre leurs enseignes. De Texas Tech à Columbia en passant par LSU et Kansas State, les offres de bourses arrivent en nombres avec les coachs des équipes venant lui rendre visite à Baltimore pour tenter de l’influencer et le convaincre de jouer pour leur équipe. Un destin miraculeux quant on sait que ses résultats scolaires ne lui auraient jamais ouvert les portes vers un cursus secondaire et surtout lorsque l’on sait d’où il revient. Laroy choisit finalement New York et l’université de Syracuse. Il quitte Baltimore et s’installe dans l’Etat de la grande pomme pour poursuivre une carrière que tout le monde espère grandiose sous les rangs pré-professionnels. Et le jeune homme ne décevra pas… Le succès qu’il connaîtra pendant ces deux années dans l’université New Yorkaise sera fulgurant et bien plus retentissant que ce qu’il a connu au lycée.

Look at me now...

Dans ce système universitaire américain starisant les jeunes joueurs et les élevant au rang d’idole avant l’heure, Laroy trouve très vite de quoi alimenter un égo véritablement démesuré et savoure sa popularité sans en perdre la moindre miette. Si ses performances d’éclats et ses exploits sur les terrains en font l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs et suivis, une véritable attraction nationale dans le sport numéro un du pays, la proximité avec sa ville originaire de Baltimore vont le mener à plusieurs déboires qui terniront quelque peu son image de superstar universitaire. En effet, Laroy fréquente toujours les mêmes amis d’enfance et n’a jamais rompu le lien qui l’unissait avec ses frères, restés pour la plupart dans leur train de vie crapuleux. Il est arrêté à plusieurs reprises pour des faits de violence et de conduite en état d’ébriété mais surtout, dans la perspective d’un passage chez les pros se rapprochant à grands pas et les agents commençant à le contacter, il est soupçonné d’avoir accepté des avantages matériels et financiers pour ses parents. Chose formellement interdite par les lois de la ligue universitaire.

Ces problèmes de comportement auront deux grandes conséquences en plus de courtes suspensions sportives. A la fin de sa seconde année sophomore à Syracuse, sa plus brillante et impressionnante en termes de performances, il ne remporte par le prestigieux trophée Heisman récompensant le meilleur joueur du pays. Un véritable vol en terme de football mais justifié par ses issues extra-sportives par les votants. Malgré cela, à tout juste vingt ans, Laroy se présente chez les pros et fait l’impasse sur ses deux dernières années, n’ayant de toute façon aucun grand espoir de diplôme à la fin de celles-ci. Mais la encore, sa réputation sulfureuse va le pénaliser et il ne sera recruté que très tard comparé à son talent pur par les Eagles de Philadelphie. Evidemment, son premier salaire s’en ressentira, bien qu’il n’ait évidemment pas à s’en plaindre dans ses chiffres astronomiques des sportifs pros américains. Son passage dans les rangs universitaires avait été une confirmation… Celui chez les pros en sera une encore plus grande.

Dès sa première saison, Laroy s’impose comme le leader de la franchise de Philadelphie et une star en devenir déjà confirmée. D’années en d’années, sa progression continue et ses exploits se font de plus en plus marquants. Il est bientôt considéré comme un génie de son sport et une véritable future légende en puissance dans son pays mais aussi bien au-delà à l’étranger, là où le football américain est aussi populaire. La reconnaissance, les spotlights… et bientôt les millions qui vont avec son statut de superstar NFL. Après quatre ans de réussite et de succès énorme, il décroche le gros lot et signe un contrat faramineux de 125 millions de dollars sur le long terme, en faisant l’un des sportifs les mieux payés des Etats-Unis. Cela ajouté à ses sponsors, ses contrats publicitaires et mannequin ponctuel posant pour des magazines féminins grâce à son physique avantageux lui servant bien au-delà de la simple performance sportive, « LJ » comme on le surnomme hérite de la vie qu’il n’avait même jamais osé rêver et en fait profiter ses parents, ses frères mais aussi ses amis d’enfance de Baltimore desquels il ne s’est jamais détaché malgré son énorme succès.

Can't escape what we are...

La riche héritière avec qui il sortira et qui le fera devenir un « people » en plus d’un grand nom du sport ne changera jamais sa fidélité envers ses origines. Celles-là même qui vont le mener à la chute vertigineuse du sommet de sa gloire et de sa réussite. Il y a deux ans, à la sortie d’un club de Philadelphie, Laroy entre en conflit avec un autre homme et sort avec lui pour régler leurs comptes. La star de football sort une arme qu’il portait sur lui et le braque avant que les amis de l’homme ne répliquent avec des armes qu’ils portaient également. Une fusillade éclate entre eux qui ne fera heureusement aucun mort et aucun blessé mais Laroy est arrêté et inculpé de plusieurs charges graves dont une détention d’arme illégale, de menaces mais aussi et surtout de tentative de meurtre. Les médias s’emparent de l’affaire et le condamnent avant l’heure pour ce dérapage et il passe du statut de héros à celui de vilain petit canard public pendant toute la durée de son long procès durant lequel il sera suspendu sans salaire par son équipe et la ligue nationale.

Après des mois de procédures et d’audiences, en dépit des meilleurs avocats payés au prix cher que Laroy a pu s’offrir, il est condamné pour toutes les charges retenues contre lui à cinq ans d’emprisonnement ferme et est envoyé à The Rock pour purger sa peine. Même en imaginant une remise de peine et une sortie avant la trentaine, sa carrière est considérée comme terminée et sa vie détruite… La riche héritière avec qui il sortait le quitte bien évidemment et l’affaire disparait des médias avec son nom… Laroy Jackson n’est plus la star attractive de la ligue de football et tombe aux oubliettes, enfermé sur cette île où il est détenu et fait son temps depuis un an maintenant. L’homme semble s’être fait à son sort et avoir fait le deuil de son ancienne vie, même si il nourrit toujours secrètement le rêve de revenir et retrouver son succès lorsqu’il sera sortit. Ces chances sont minces, il le sait. Laroy est plus dans un processus de rédemption, d’assagissement. Il s’est remis en question et a grandit, prit en maturité. Ce n’est pas devenu un ange ni un enfant de cœur pour autant mais il est devenu beaucoup plus posé et a su relativiser dans la routine qu’il a prit ici à The Rock.

Lui-même n’exige pas de reconnaissance ou de traitement de faveur en raison de son statut et de sa gloire passée. Il s’est mis au niveau de ces co-détenus qui le considèrent d’égal à égal et fait simplement son temps, ne gardant que les souvenirs des foules qui l’acclamaient et des gros titres qui faisaient son éloge. Laroy regrette, mais sait que cela ne sert à rien et que désormais, il doit assumer et s’adapter. Et c’est ce qu’il fait à merveille ici, prisonnier modèle ou presque qui ne cherche pas les histoires mais a su se faire respecter au-delà de son image de star « divas ».


••• CARACTÈRE :
Avenant, oui. Laroy est quelqu’un qui n’a aucun mal à parler et aller vers les autres. Il a de la « tchatche » comme on dit et sait se faire apprécier, son statut l’y aidant probablement beaucoup. Pour autant, si il est entouré et sait se créer son cercle, il reste assez solitaire et indépendant. Il aime se replier sur lui-même et rester seul pendant des périodes plus ou moins courtes qui varient selon son état d’esprit. Si il est très showman dans l'âme et donne quelque peu l’apparence d’un flambeur, bout-en-train, son arrogance et son narcissisme s’expriment beaucoup moins depuis son incarcération ou plutôt dans un état d’esprit humoristique et bon enfant qui n’a rien de très sérieux. Ici, il ne prend personne de haut et parle de tout avec ceux qui l’entourent. Laroy reste aussi un grand impulsif. C'est un pure-sang, un homme qui n'obéit souvent qu'à ses pulsions. Capable de véritable pétages de plombs aussi soudains que violents, il est imprévisible et garde toujours une certaine surdose d'adrénaline, de testostérone et d'agressivité en lui. Tout peut en fait exploser et basculer sur une seconde, sur un coup de tête, une contrariété le touchant en bien ou en mal. Il a toujours aimé l'attention, l'excellence et l'innovation. En bien ou en mal, il cherche les projecteurs et aime ça mais se donne également les moyens d’atteindre ses buts. Laroy est un acharné de travail qui ne rechigne pas devant le temps et les efforts. Il n’accepte pas ou très difficilement l’échec ou la défaite en grand compétiteur passé et ne supporte pas d’avoir des faiblesses, ou en tout cas de les montrer. En somme c'est quelqu'un de profondément humain, d'authentique. Il laisse toujours ce qu'il est, ce qu'il ressent parler, quel que soit le code, de la poudre aux larmes. Loyal et fidèle a tout ce qui a déjà fait preuve de réciprocité pour lui, il peut aussi se montrer très rancunier et entêté. Ca n'est pas quelqu'un de très cultivé et il le reconnait, mais encore aujourd'hui, il essaie de s'améliorer constamment et a su se remettre en question pour reconsidérer sa vie. Tout est question de feeling, de sentiments, de "momentums" comme on dit chez lui...

••• QUE PENSES-TU DE « THE ROCK » ?
Lorsque Laroy a su qu’il allait purger sa peine ici, le footballer n’a pas été enchanté, c’est le moins que l’on puisse dire. La réputation de « The rock » qu’il connaissait bien a un peu plus alourdi le coup derrière la tête reçu par son temps à passer derrière les barreaux. Pour autant, lorsqu’il est arrivé ici, cela a tout de suite été moins difficile que ce à quoi il s’attendait. Il n’avait jamais connu la prison mais s’est plutôt bien adapté au rythme et a rapidement créé sa petite routine habituelle sur l’île. Il est obéissant et ne fait pas de vagues avec l’autorité et les vigiles, reste avec les détenus avec qui il s’est lié depuis son arrivé ici bien qu’il ait dû se faire respecter et considérer au-delà de son image de son star de football au début de son séjour. Il n’a ni avis négatif ni évidement positif sur les conditions de vie ici et se fond, s’adapte à celles-ci sans broncher.

••• ENVISAGES-TU UNE ÉVASION ?
Non, Laroy n’envisage pas d’évasion. Il sait déjà que les chances d’y parvenir sont infimes et quand bien même il parviendrait à s’évader, une cavale ne ferait en rien ses affaires. L’homme sait qu’il a des chances, même si très infimes, de reprendre sa carrière et retrouver un contrat professionnel à sa sortie si il ne sort pas de son séjour en détention complètement hors de forme et qu’il montre bonne foi de repentance. Tout ce qu’il veut c’est faire son temps tranquillement, bénéficier pourquoi pas d’un appel ou d’une remise de peine et reprendre sa liberté, sa vie et retrouver la réussite qui était sienne avant qu’il ne fiche tout en l’air.

UN PEU DE TOI ;

• Maintenant, la partie la plus facile.. Il va falloir nous dire encore un tas de choses ! Nope, je déconne ! Nous aimerions savoir où as tu connu le forum ? Bonne question... Je ne m'en rappelle absolument plus. Je l'ai en favoris depuis fin novembre.. Aussi, ton identité. Mais t'en fais pas, nous ne bossons pas pour la CIA.. Du moins, pas moi ! Alors tu es Shawn, tu as 21 ans, et tu penses venir au moins sept jours par semaine. Ah ! Comme tu es un gentil membre, tu as lu le règlement et tu sais que le code est : validé par Sam'. Et ton niveau RP, sur 10, tu te donnes combien ? 9/10 . Voilà, c'est fini ! C'était pas si difficile que ça, hein ?